Des statistiques du CAPES SVT qui donnent des pistes pour réussir

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Des statistiques du CAPES SVT qui donnent des pistes pour réussir

 

Chaque année les chiffres nationaux des statistiques du CAPES SVT publiés dans les rapports du jury font réflechir les candidats. Préparer le CAPES SVT, que l’on soit en reconversion, en candidat libre ou inscrit en master MEEF, est un chemin semé de doutes :

“Est-ce que je suis capable ?”
“Est-ce que ça vaut le coup ?”
“Est-ce que je vais y arriver ?”

Vous êtes nombreux, quel que soit votre parcours, à me poser ces questions. Et c’est normal. Ces doutes sont le reflet de votre exigence et de votre engagement dans ce projet.

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous des chiffres concrets et expliqués, pour que vous compreniez ce qui est possible, même hors cadre universitaire, même au cœur d’un master MEEF, même avec une vie déjà bien remplie, même lorsque l’on se sent loin du niveau requis.

 

statistiques du Capes SVT

 

📊 Quels chiffres et statistiques du CAPES SVT sont choisis et pourquoi ?

 

Avant de parler concrètement de statistiques du CAPES SVT, j’aimerais être totalement transparente sur les chiffres que j’utilise. Dans cet article, je prends toujours le même indicateur : le nombre d’admissibles et d’admis rapporté au nombre d’inscrits.

Pourquoi ?

✅ C’est l’indicateur utilisé dans les rapports officiels (Ministère, jury) pour comparer les résultats des concours.
✅ C’est l’indicateur le plus transparent : il reflète le nombre réel de personnes qui s’inscrivent et vont au bout du processus.
✅ Chez Happy CAPES SVT, en moyenne 99 % des inscrits se présentent aux épreuves, au niveau national, 40 à 50 % ne se présentent pas aux écrits.

Ainsi, les chiffres issus de ma structure d’accompagnement sont comparables directement aux chiffres nationaux, sans artifice, et me permettent de pouvoir travailler dessus et d’en ressortir des éléments importants pour votre préparation.

 

📈 Les statistiques du CAPES SVT chez Happy CAPES SVT, année par année

 

Afin de rester juste par rapport aux différentes réformes, je travaille sur les statistiques du CAPES SVT session 2023, session 2024 et session 2025. La dernière réforme du CAPES datait de 2022. Comme à chaque réforme, j’ai fait une année blanche le temps de pouvoir adapter correctement et rigoureusement mes méthodes, mes conseils et mes contenus d’entrainement aux nouvelles exigences du jury. Il n’y a donc pas de statistiques pour l’année 2022. C’est également la raison pour laquelle en 2026 je n’accompagnerai que des candidats pour la version master du concours et non pour la nouvelle version L3 réformée. Il me faut du temps pour adapter tout ce dont les candidats ont besoin pour se préparer.

 

🧩 Des précisions sur les statistiques du CAPES SVT chez Happy CAPES SVT : 

 

  • Un nombre très limité d’inscrits. 

 

Je choisis d’accompagner un nombre limité de candidats chaque année, car je tiens à offrir un suivi attentif, des corrections détaillées et des réponses personnalisées aux questions, même sur des notions simples. Ce choix me permet de garantir la qualité et la bienveillance de l’accompagnement, tout en respectant le rythme de chacun.

  • Des chiffres refletants la diversité des candidats accompagnés.

 

 

Ces chiffres sont calculés sur le nombre total d’inscrits, non pas uniquement sur les admissibles ou les candidats triés.
Il n’y a aucune sélection de candidats à l’entrée : j’accompagne des candidats en reconversion professionnelle, des parents d’enfants en bas âge, des candidats qui travaillent à temps partiel dans l’Education Nationale, qui travaillent à temps complet dans un autre domaine, des personnes sans emploi, des candidats libres sans master MEEF, des candidats ayant un master MEEF, des candidats en situation de handicap ou avec des maladies chroniques, des candidats aidants, des candidats sortis du cursus universitaire depuis 5, 10 ou 15 ans.

 

Ces résultats sont donc le reflet de la vraie diversité des parcours et des difficultés rencontrées par les candidats. C’est en ce sens qu’il me tient à coeur de préciser qu’on a tous nos chances sur ce concours. On peut tous y arriver. On ne va pas tous y arriver la première année car cela va dépendre de beaucoup de paramètres mais on peut y arriver malgré toutes les contraintes de nos vies. Ce qui compte c’est de mettre en place une préparation adaptée spécifiquement à votre profil et à vos contraintes.

C’est pour cela aussi que je souhaite rappeler que passer le concours en deux ans ou en trois ans n’est pas un échec, c’est un cheminement qui peut être calculé, pensé pour être sain en respectant la santé mentale, la santé physique du candidat et lui permettre de se préparer à ce beau métier dans les meilleures conditions.

 

Les candidats que j’accompagne rencontrent fréquemment :

 

  • Des doutes sur leur niveau scientifique (surtout en géologie ou en génétique).

  • Des difficultés à rédiger efficacement et rapidement.

  • Des erreurs de niveau collège ou lycée qui peuvent coûter cher le jour du concours.

  • Une manque de repères méthodologiques pour structurer leur année.

  • De la solitude dans la préparation, sans possibilité d’échange avec des pairs ou d’entraînement oral.

  • Des contraintes de santé, de famille ou de travail réduisant leur temps de préparation.

Ces difficultés sont normales, et leur présence n’est pas un signe d’échec assuré : elles font partie intégrante de ce parcours et l’objectif de mon travail est de les corriger avec les candidats.

 

✏️ Session 2022/23 (concours 2023)

 

Pour cette session, j’ai accompagné 30 inscrits sans sélection ni filtrage de profil. Parmi eux :

  • 13 ont été admissibles (43,3 %), alors que la moyenne nationale était de 31,4 % d’admissibles.

  • 8 ont été admis (26,7 %), contre 15,6 % au niveau national.

 

✏️ Session 2023/24 (concours 2024)

 

Cette année-là, 23 inscrits ont suivi ma préparation, toujours sans sélection ni tri sur le parcours antérieur.

  • 11 ont été admissibles (47,8 %), contre 37,6 % au niveau national.

  • 5 ont été admis (21,7 %), contre 19,1 % au niveau national.

 

✏️ Session 2024/25 (concours 2025)

 

Pour cette session, 30 inscrits m’ont fait confiance :

  • 13 ont été admissibles (43,3 %).

  • 8 ont été admis (26,7 %).

Les chiffres nationaux pour 2025 ne sont pas encore publiés, mais dès qu’ils le seront dans le rapport du jury, je les ajouterai.

 

Si on se concentre sur les formules d’accompagnement (il n’y a pas de chiffres pour la formule efficacité car elle n’est pas ouverte pour les sessions 2025 et 2026 pour les raisons expliquées plus hauts liées à la réforme actuellement en cours).

 

🌿 Formule Autonomie

 

Elle propose un cadre structuré avec des supports complets permettant aux candidats de travailler en autonomie.

Les résultats sur trois sessions montrent :

  • Environ 35 à 36 % d’admissibles.

  • Environ 14 à 15 % d’admis.

Ces chiffres sont comparables aux chiffres nationaux ce qui montre qu’un cadre structuré est important pour maintenir le cap.

 

  • 98% des admissibles m’ont rendu les exercices de méthodologie des écrits sur la plateforme.
  • 39% des candidats inscrits en formule autonomie m’ont rendu les exercices de méthodologie des écrits sur la plateforme.

Cela montre qu’il est important de faire vérifier sa méthodologie à travers ces exercices proposés dans le cadre de la formule autonomie.

 

🚀 Formule Autonomie Plus

 

Elle ajoute des corrections individualisées, des suivis de copies, des retours personnalisés et un cadre plus soutenant.
Les résultats sur trois sessions montrent :

  • Entre 50 et 66,7 % d’admissibles selon les années, bien au-dessus des taux nationaux de 35% en moyenne.

  • Entre 33 et 55 % d’admis sur le total des inscrits, soit jusqu’à 3 fois le taux national de 18% en moyenne.

  • Un taux de conversion admissibles → admis de 75 %, contre 40–50 % nationalement.

Cela montre que un suivi régulier et des entraînements ciblés font une différence notable dans la transformation de l’admissibilité en admission.

 

Tout cela n’est que des statistiques et vous ne pouvez clairement pas en faire grand chose là tout de suite, ce qui m’intéresse maintenant que les chiffres sont posés c’est de les analyser avec vous pour en faire ressortir des conseils concrets que vous pouvez appliquer dès maintenant.

 

📈 Les statistiques du CAPES SVT : pour aller plus loin 

 

🩺 Ce que révèle mon sondage gratuit de positionnement

 

Depuis 2022, je propose un bilan de positionnement gratuit en ligne aux candidats intéressés par le CAPES SVT, pour les aider à faire le point sur leur niveau, leurs points forts, leurs faiblesses et leurs freins. Ce sondage m’a permis de mieux comprendre les réalités des candidats qui se lancent dans ce concours.

Voici quelques chiffres issus de ce sondage :

 

Plus de 80 % des candidats se sentent perdus dans le programme de géologie, même après avoir tenté de réviser seuls ou avoir suivi un master MEEF.
Près de 70 % ont peur de la rédaction et du barème, et ne savent pas comment éviter les pièges méthodologiques.
65 % estiment manquer de méthode et de cadre pour structurer leur année de préparation, en particulier en candidat libre.
50 % ont déjà tenté le concours au moins une fois sans préparation structurée et ont échoué, parfois sans comprendre les raisons de cet échec.
40 % jonglent avec un emploi ou des obligations familiales importantes, ce qui réduit leur disponibilité quotidienne.
Près de 35 % avouent ne pas oser poser leurs questions sur des notions de niveau collège/lycée par peur d’être jugés.

 

Ce que cela signifie :

Ces chiffres confirment que le manque de cadre, le manque de repères méthodologiques et le sentiment d’isolement sont des freins majeurs à la réussite au CAPES SVT.
Ils rappellent aussi que les lacunes ne sont pas une honte, qu’elles sont fréquentes, et qu’elles peuvent être comblées lorsque l’on avance pas à pas, dans un cadre sécurisant.

C’est sur ces points que j’ai décidé de travailler avec Happy CAPES SVT, et ça tombe bien car cela me passionne ! A mon sens, on devrait tous pouvoir avoir un cadre sécurisant pour préparer ce concours, peu importe que l’on ait la possibilité de faire un master MEEF ou pas pour de nombreuses raisons (éloignement, contraintes financières, familiales..).

 

On me demande souvent si Happy CAPES SVT est l’équivalent d’un master MEEF ou d’une préparation au CNED. Je le comprends parce qu’on voit tellement de choses en ligne, en passant par des anciens candidats qui vendent leurs fiches, des témoignages parfois très contradictoires sur des formations pourtant parfois recommandées par l’Education Nationale.

Voici ma vision des choses sur le positionnement de Happy CAPES SVT et ce que j’ai voulu créer :

Happy CAPES SVT est la 1ère structure de soutien « scolaire » dédiée à l’accompagnement CAPES externe SVT. C’est une structure de coaching qui vous fournira :

  • un complément de conseils et d’outils sur tout le programme du concours,
  • un complément d’entraînement pour vous familiariser avec les épreuves,
  • une coache pour vous guider dans la résolution de vos problématiques liées à la préparation du concours (difficultés sur les écrits, les oraux, les notions de cours, l’organisation de vos révisions, la méthodologie…).

Happy CAPES SVT n’est ni une formation initiale, ni une formation diplômante. Elle n’a pas pour vocation de remplacer ces formations comme le master MEEF ou le CNED mais de les compléter et de compléter votre formation en candidat libre. 40% des candidats que j’accompagne sont soit passés par un master MEEF (ils n’ont pas eu le concours cette année-là et se retrouvent donc candidats libres) ou accompagnés (ou l’ont été) par le CNED. Cela montre qu’Happy CAPES SVT n’a pas vocation à les remplacer mais bien à les compléter.

 

🕓 Régularité et réussite : ce que montrent les statistiques de connexion de mes candidats sur la plateforme

 

Chaque année, je prends beaucoup de plaisir à accompagner mes candidats qu’ils soient en formule autonomie ou autonomie plus. Sur la plateforme, j’ai accès à leurs statistiques de connexion ce qui me permet de pouvoir les contacter personnellement si j’observe des décrochages. Cela permet parfois de résoudre une problématique dont ils n’osaient pas parler et de les remotiver. Parfois, cela permet également de recentrer les objectifs et même de les accompagner dans un changement de voie lorsqu’ils se sont aperçus que le CAPES n’était pas vraiment ce qu’ils voulaient.

Vous êtes nombreux à douter de vous ou à culpabiliser sur votre rythme de travail. Vous êtes nombreux à penser qu’il faut travailler 8h par jour sur le concours pour être admissible. Il n’y a pas de magie, pas de secret, sans travail le concours est difficile à obtenir. Cependant ce n’est pas parce que vous n’avez pas 8h devant vous chaque jour à dédier au concours que les carottes sont cuites.

 

Voici ce que j’ai constaté en analysant les statistiques de connexion de mes candidats sur la plateforme et les résultats d’admissibilité :

85 % des admissibles se connectaient régulièrement (1 à 3 fois par semaine) dans les trois mois précédant le concours.
✅ Beaucoup de non-admissibles avaient cessé de se connecter plusieurs semaines avant le concours.

75% des admissibles travaillaient pour le concours en moyenne 2h par jour. 12% des admissibles travaillaient pour le concours en moyenne 5h par jour. Et le reste travaillait plus de 6h par jour. 

 

Ce que cela signifie :
La réussite ne se joue pas dans un “rush” de dernière minute, mais dans la régularité, même modeste, au fil des semaines.
Ceux qui prennent le temps de travailler régulièrement avec les quiz, les flashcards et les fiches consolident leurs connaissances, limitent les confusions, apprennent à rédiger efficacement, et abordent le concours avec plus de confiance.

 

🔍 Le passage de l’admissibilité à l’admission

 

Il est essentiel de rappeler que l’admissibilité ne garantit pas l’admission. Nationalement, seuls 40 à 50 % des admissibles deviennent admis.

Parmi les candidats que j’accompagne :

  • En 2025, 61,5 % des admissibles sont devenus admis.

  • En formule Autonomie Plus, 75 % des admissibles ont été admis (soit 3 sur 4).

  • Sur trois sessions de CAPES, 78% des non admis mais admissibles ont la sensation d’avoir été submergés par le stress et d’avoir paniqué ce qui leur a fait perdre totalement leurs moyens et dire de grosses erreurs qu’ils n’auraient pourtant pas faites sans pression.
  • Sur trois sessions de CAPES, 92% des admissibles qui ont été admis ont commencé les révisions pour les oraux en avril et n’ont pas attendu les résultats d’admissibilité.
  • Sur trois sessions de CAPES, 75% des admis avaient déjà tenté le CAPES au moins 1 fois auparavant avec une ou plusieurs notes en dessous de 5.
  • Sur trois sessions de CAPES, 82% des non-admis souhaitent que l’on poursuive la préparation ensemble l’année suivante, 11% choisissent de ne pas repasser le concours et 7% décident de repasser le concours en candidat libre sans s’y repréparer souvent en travaillant comme vacataires.

 

Ce que cela signifie :
Le suivi individualisé, les corrections détaillées, les entraînements  transforment efficacement l’admissibilité en admission. Il ne faut surtout pas négliger la préparation mentale et la gestion du stress. Elles font partie intégrante de la préparation aux oraux. Il ne faut pas attendre les résultats d’admissibilité pour commencer à travailler les oraux du CAPES.

Il est important également de rappeler que le CAPES est un concours difficile et qu’un échec au CAPES ne signifie pas qu’il faut abandonner et que l’on n’est pas fait pour ça, cela signifie qu’il est important de travailler les axes qui ont posé problème, de perséverer pour réussir.

 

💛 Pourquoi partager ces chiffres statistiques du CAPES SVT : 

 

Je ne partage pas ces statistiques du CAPES SVT pour vous convaincre de travailler avec moi, ni pour prouver la qualité de mon travail (à ce niveau-là la seule chose qui compte à mes yeux ce sont les témoignages des candidats que j’ai accompagnés et qui me permettent de toujours m’améliorer, pas les chiffres).

Je partage ces chiffres pour vous aider à poser un regard réaliste sur ce concours : 

 

🎯 Oui, le CAPES est exigeant, notamment pour ceux qui reprennent les études après des années, ou qui n’ont pas de cadre universitaire.

🎯 Oui, vous rencontrerez des difficultés, des moments de doute et de fatigue.

🎯 Oui, vous pouvez progresser, même avec un rythme adapté à vos contraintes personnelles.

🎯 Oui, vous pouvez obtenir le concours, même si vous avez échoué cette année avec une note en dessous de 5.

🎯 Oui, vous pouvez obtenir le concours en reconversion professionnelle si vous acceptez d’y dédier le temps nécessaire (pas forcément par jour mais plutôt de vous donner le temps d’obtenir le concours en deux ans).

 

🌻 Derrière ces chiffres, des histoires vraies qui comptent

 

Au fil des années, j’ai eu la chance de croiser des parcours très variés : chacun avec ses doutes, ses contraintes, ses freins, mais aussi une détermination silencieuse à avancer vers son objectif.

  • Il y a ceux qui ont tenté le concours plusieurs fois avant de le réussir. Leur réussite n’a pas été un coup de chance, mais le fruit d’un cheminement patient : ils ont pris le temps de comprendre leurs erreurs, ont osé poser leurs questions sans crainte, ont retravaillé leur méthodologie, repris certaines notions de collège ou de lycée, puis ont continué à avancer malgré les doutes.

  • Il y a ceux qui, en reconversion après plus de dix ans hors de l’université, n’avaient jamais étudié la géologie. Ils ont compris qu’il fallait accepter un rythme long, parfois sur deux ou trois ans, pour maîtriser, relier et consolider les notions, en travaillant régulièrement, même quelques heures par semaine.

  • Il y a ceux qui vivent avec une maladie chronique ou une fatigue persistante, incapables de travailler tous les jours comme ils le souhaiteraient. Ils avancent lorsque leur corps le leur permet, sans culpabiliser les jours de repos forcé, reprenant dès que l’énergie revient.

  • Il y a ceux qui sont parents de jeunes enfants, parfois de jumeaux, qui trouvent quelques minutes pendant une sieste, le soir après le coucher ou très tôt le matin pour relire une fiche, écouter un audio ou faire un quiz, maintenant un lien constant avec le programme malgré les nuits courtes et les journées chargées.

  • Il y a ceux qui, avec un master MEEF en poche mais un échec au concours, avaient perdu confiance. Ils ont compris qu’il leur fallait reprendre la méthodologie, retravailler la structuration des copies, accepter de revoir leurs bases et se confronter à leurs blocages pour progresser à nouveau.

  • Il y a ceux qui viennent de domaines totalement différents, comme le droit, et qui choisissent de repartir de zéro en biologie et en géologie. Sans se comparer aux autres, ils avancent à leur rythme, avec patience et régularité, jusqu’à réussir le concours après trois années de préparation.

  • Il y a ceux qui possèdent de nombreuses connaissances, mais ne maîtrisent pas la méthodologie. Ils savent beaucoup de choses, mais ne parviennent pas à les organiser ni à répondre de manière efficace. Grâce aux entraînements, aux corrections détaillées et aux explications du barème, ils apprennent à structurer leurs réponses, gérer leur temps et répondre aux attentes du jury.

 

Ces histoires ne relèvent pas de la magie mais du travail fourni par ces personnes. Elles sont le reflet de ce que peuvent accomplir la motivation dans un cadre structuré, un accompagnement humain et une approche progressive, même dans un quotidien déjà bien rempli, même lorsque l’on doute, même lorsque l’on avance plus lentement qu’on ne le souhaiterait.

 

🌿 Ce qui fait la différence

 

Les livres, fiches, flashcards et outils automatiques sont des supports utiles très importants dans la préparation du concours. Mais ils restent figés.

La différence se fait lorsque l’on peut :

  • Poser ses questions, même simples, sans crainte de jugement.

  • Recevoir des corrections détaillées expliquant les erreurs et proposant des pistes d’amélioration.

  • Comprendre le barème et la méthodologie pour éviter le hors-sujet.

  • Avancer à son rythme, sans culpabilité, en tenant compte de ses contraintes.

  • Travailler dans un cadre structuré sans devoir se demander « par où commencer »

  • S’entraîner étape par étape, pour transformer l’admissibilité en admission.

 

Ce qui fait la différence, ce n’est pas l’accumulation de contenu, mais la manière dont il est travaillé, intégré et utilisé pour progresser.

 

Ces chiffres montrent qu’avec un cadre clair, des outils structurés, un travail de préparation mentale, de gestion du stress, d’entrainement, un espace pour poser ses questions et un minimum de régularité, il est possible d’augmenter ses chances de réussite, même dans des conditions de vie complexes.

Il n’y a pas de miracle, mais il y a des résultats construits sur la durée, dans le respect du rythme et des contraintes de chacun, avec humanité et rigueur. Accompagnés par quelqu’un ou pas, si vous mettez ces points en action alors vous augmentez vos chances de réussir.

Et pour moi, c’est un bonheur d’être à vos côtés dans votre cheminement vers l’obtention du CAPES.

 

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