Témoignage : j’ai obtenu 20/20 en oral du CAPES

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Comment je suis passée du syndrome de l’imposteur à un 20/20 en oral du CAPES ?

 

Vous ne vous sentez pas capable de réussir votre CAPES externe de SVT cette année ? Le syndrome de l’imposteur vous colle à la peau ?

Et pourtant enseigner c’est votre vocation et vous ne vous imaginez pas exercer un autre métier que celui de professeur de Sciences de la Vie et de la Terre.

Si le CAPES est la seule barrière entre vous et ces élèves que vous rêvez d’accompagner depuis longtemps alors on se ressemble beaucoup !

Le syndrome de l’imposteur ne m’a pas quitté de toute ma préparation au CAPES. 

 

Pourtant j’ai obtenu mon CAPES en 1ère année de master dans le 1er décile (en 39ème position pour être précise).

Pour tordre le coup à l’idée reçue que seuls les candidats qui ont les meilleures notes à la fac obtiennent le CAPES, je vais vous raconter mon histoire.

 

Comment je suis passée du syndrome de l’imposteur à un 20/20 en oral du CAPES ?

 

Je vais d’abord vous expliquer quelle candidate j’étais et vous verrez que vous serez très nombreux à vous reconnaître dans mon parcours. Puis nous verrons ce qui m’a permis d’obtenir la note de 20/20 à mon oral de mise en situation professionnel malgré de nombreuses erreurs. Et enfin comment cette expérience peut vous permettre de chasser le fameux syndrome de l’imposteur à travers un exercice de mise en pratique.

 

Vous pouvez trouver ci-dessous le plan de cet article :

I) Cas pratique : le profil de candidate au CAPES de votre coach.
II) La leçon qui m’a apporté un 20/20 en oral du CAPES.
III) Un exercice à faire pour chasser le syndrome de l’imposteur !

capes svt 20/20

 

I) Le profil de candidate de votre coach !

 

Je m’appelle Mathilde et j’ai toujours rêvé de devenir professeur de SVT. Toujours ? En tout cas depuis le jour où en 6ème mon prof nous a montré un dessin d’observation de fougère (Ptéridophyte pour les intimes) qu’il avait dessiné pour son CAPES. Ce jour-là je me suis jurée de réussir à faire pareil quand je serai grande.

J’ai grandi, obtenu ma licence et mon master à la faculté des Sciences de la Vie de Strasbourg.

 

Mon CAPES je l’ai passé en 1ère année de Master et contre toute attente, je l’ai eu en 39 ème position.

 

C’est la note de 20/20 à mon oral de mise en situation professionnelle qui a boosté mon classement et m’a fait atteindre le 1er décile. Et si je vous dis que j’ai passé mon premier oral blanc une semaine avant mon vrai oral sur une leçon de 6ème en obtenant la note de 7/20 , vous me croyez ?

 

Pourtant c’est bien la réalité. J’ai toujours été une élève moyenne :

  • J’ai redoublé ma 1ère parce que les maths, la physique-chimie et moi ça fait trois.
  • J’ai obtenu ma licence en 4 ans au lieu de 3 parce que ma santé m’a empêché de suivre ma L2 en une fois.
  • Ma moyenne générale sur ma licence et mon master tournait entre 11 et 13.
  • Je n’ai jamais obtenu 10 à aucune épreuve de CAPES Blanc.

 

Mes points faibles :

  • Un manque cruel de confiance en moi.
  • Pas assez de précision, je manquais de logique.
  • Dès qu’il y avait des maths, de la physique ou de la chimie, j’étais dépassée.

 

Mes points forts :

  • Mon organisation, j’avais mis en place les outils qui correspondaient à ma méthode de travail.
  • Ma capacité à me remettre en question.
  • Ma volonté de toujours placer les élèves au centre de mes épreuves.
  • Ma volonté de toujours donner le maximum.

 

Toute ma scolarité, j’étais parmi ces élèves qui ne se font ni remarquer par leurs réussites, ni par leurs échecs. J’ai mis beaucoup de temps à trouver ma méthode de travail. Je travaillais énormément pour pas beaucoup de résultats. Puis j’ai eu un déclic à la fin de ma L3 qui j’en suis convaincue m’a permis d’obtenir mon CAPES l’année suivante.

 

 

Changer ma méthode de travail m’a permis de réussir !

 

En fin de L3, j’étais épuisée, stressée et défaitiste. Je travaillais trop pour pas grand chose et je me sentais incapable de réussir quoique ce soit.

 

À l’époque voici comment je travaillais :

  • Je prenais mes cours à l’ordinateur.
  • Je reprenais mes cours au propre.
  • Je faisais des fiches des cours recopiés au propre.
  • Et des fiches synthétiques des fiches des cours recopiés au propre.

 

Pour une heure de cours à la fac, je travaillais 4 à 5 heures à la maison et parfois plus encore.

 

À ce moment-là, je me suis posée et j’ai réalisé que ce n’était pas possible, que j’allais craquer avant même de passer les écrits du CAPES.

 

J’ai choisi de prendre du recul et de prendre ma préparation en main.

 

Après tout, si je voulais devenir prof, je devais apprendre à créer une progression annuelle, créer des cours et accompagner mes élèves vers leurs objectifs.

 

Je suis devenue mon propre cobaye, j’ai appris à devenir ma propre prof et ça a marché.

 

Dans l’ordre voici ce que j’ai fait :

  • Un bilan de méthodologie (pour mettre en avant mes points forts, faibles, mes canaux d’apprentissage…)
  • Le point sur ce que je savais déjà du programme du CAPES (pas grand chose à l’époque à part ce qu’il y avait sur mes fiches que je n’arrivais pas à retenir)
  • J’ai utilisé le programme du CAPES pour faire mes propres cours à partir de ceux de la fac.
  • J’ai créé des fiches qui suivent ma logique de cours et non celles des disciplines enseignées dans ma fac.
  • J’ai commencé un classeur de schémas détaillés pour synthétiser.
  • J’ai commencé à chercher à “faire bouger les notions” en regardant des vidéos des mécanismes sur Internet.
  • Je me suis entraînée chaque semaine pendant 4h sur des épreuves blanches écrites jusqu’aux écrits et je me suis servie des corrigés pour réorganiser mes connaissances de façon encore plus logique.
  • Avec un ami, nous nous sommes entraînés à créer des plans et à insérer des expériences de démonstration sur l’intégralité des sujets d’oraux 1 de l’année passée.

 

Mes trois mots d’ordre étaient simplicité, logique et recul.

 

Cela vous montre l’importance des astuces que je vous ai transmises dans les cours précédents :

  • Se connaître
  • Se remettre en question
  • S’entraîner
  • Simplifier
  • S’organiser
  • Travailler sur sa méthode autant que sur les connaissances

Je vais vous montrer à quel moment chacune de ces astuces m’a été utile lors de mon oral de CAPES.

 

II) La leçon qui m’a apporté un 20/20 en oral du CAPES.

 

Le sujet que j’ai pioché était : le déplacement des plaques lithosphériques en 1ère S. Comment s’est déroulée ma préparation ?

 

L’anticipation a été la clé de ma préparation.

 

Je connaissais mes points faibles : mon manque de précision, ma maladresse, mon stress qui bloque la clarté du message que je fais passer et mes difficultés avec le logiciel Google Earth.

J’ai donc tout fait pour combler ces points faibles :

  • Mon stress par le fait que j’avais sélectionné au cours des derniers mois dans la liste de la bibliothèque des livres chouchous qui m’aideraient dans toutes les situations.

 

Le fait d’avoir l’habitude de travailler sur ces livres me donnait confiance en eux et me rassurait.

 

  • Mon manque de clarté par un plan très très démonstratif, simple et par étapes.
  • Mon manque de précision par des données précises issues des livres de la bibliothèque que je connaissais : ce jour-là j’ai pris mon chouchou Elements de Géologie de Dunod.
  • Les difficultés que j’allais rencontrer avec mon expérience imposée sur Google Earth par le fait de faire une leçon très démonstrative avec des expériences à chaque sous-partie.

J’espérais qu’elles noieraient Google Earth dans le lot. Heureusement car Google Earth n’a jamais démarré, il faisait planter l’ordinateur…

 

Les aléas que l’on ne contrôle jamais :

  • Ma maladresse : j’ai fait tomber mon basalte à côté des pieds de mon jury, j’ai trébuché sur le fil de l’ordinateur que je devais enjamber pour rejoindre le jury.
  • Les 37°C qu’il faisait ce jour-là
  • L’heure de mon passage : un samedi soir entre 17h30 et 18h30…
  • Google Earth qui n’a jamais voulu démarrer sauf 3 minutes avant que le jury entre dans ma salle.
  • La carte de l’âge des fonds océaniques qui a été apportée 5 minutes avant l’entrée du jury dans ma salle.
  • La télécommande du vidéoprojecteur fixé au plafond qui ne fonctionne plus, il fallait monter sur une chaise.
  • Un public complet qui entre en plus de mon jury.

 

Comment s’est déroulé mon oral ?

L’organisation a été la clé de mon oral.

 

Je suis convaincue que pour réussir son oral, il faut :

  • Savoir ce que l’on veut que les élèves retiennent à la fin de la séance.
  • Savoir où on veut les emmener.
  • Savoir comment les y emmener.
  • Savoir les y accompagner en prévoyant des démonstrations qui les guident dans leur raisonnement.

Et j’ai tout basé sur cela.

 

J’ai choisi des petites expériences pour démontrer chaque sous partie de ma leçon.

 

Voici un exemple des démonstrations que j’ai faites:

– Etude du profil topographique des océans
– Etude de la répartition du flux thermique à la surface de la Terre
– Etude de l’aimantation rémanente du Basalte avec une boussole et un aimant
– Etude de la carte de l’âge des fonds océaniques
– Etude du plan de Wadati-Benioff Tectoglob
– Etude des plaques lithosphériques Tectoglob
– Etude du déplacement des plaques en rotation avec un globe terrestre et des plaques en feuilles de papier
– Calcul du déplacement de la plaque grâce au point chaud Hawaï, Google Earth (imposée)
– Etude de la carte mondiale des vitesses de déplacement des plaques (modèle Nuvel-1)

 

J’ai volontairement choisi des expériences très claires et démonstratives pour ne pas avoir à trop parler hors des données des documents ou des activités.

 

Cela m’a permis de contrôler ma précision et mon temps.

 

Une activité : on observe, on peut en déduire que, cela nous amène à nous demander… et ainsi de suite tout au long de ma leçon.

 

Ma leçon a duré 38 minutes sur 40.

Et les questions du jury ?

 

C’est le meilleur exemple pour vous montrer qu’une leçon n’est pas obligée d’être parfaite, qu’on est pas obligé de tout savoir pour avoir 20/20 en oral !

 

Voici certaines des questions qui m’ont été posées :

Connaissez vous un modèle actuel de cinématique des plaques ?

Pouvez-vous m’expliquer quelles sont les données utilisées ?

Quelle est la différence entre déplacement relatif et absolu ?

J’avais anticipé ces trois questions pendant ma préparation dans mon livre chouchou.

Comment mesure -t-on la position au Hercynien par exemple ?

Je n’ai pas su répondre.

J’ai expliqué que je ne savais pas mais que je pense qu’on peut trouver la réponse dans le Géosciences.

Par la suite, j’ai appris que ma réponse a été appréciée car elle montrait que je sais où chercher les informations. Il ne faut pas en abuser bien sûr.

Qu’est ce qu’un point chaud ?

Quels sont les arguments pour dire que son origine est profonde ?

Je connaissais bien les points chauds donc je n’ai pas eu de difficultés à répondre ce qui m’a complètement déconcentré.

 

En 30 secondes, je suis passée de la candidate active dans sa leçon au pire qu’il puisse arriver : la candidate spectatrice de son propre oral.

 

J’ai eu le malheur de laisser cette pensée me traverser l’esprit :
“Oooh tu réalises que tu es en train de passer ton Capes ma grande !!!”

Et là, le drame…

Quelle est la roche qui sort d’un point chaud ?

J’étais tellement déconcentrée que j’ai répondu : les granites…

Il m’a fallut 10 secondes pour me reprendre et expliquer que ce sont les basaltes mais à mes yeux c’était fini…je m’étais plantée toute seule comme une grande.

 

Mon côté défaitiste est revenu au galop !

J’ai mis tout ce que j’avais comme forces à sauver mon honneur et à me reconcentrer pour enchaîner les questions suivantes.

Quelles sont les principes des techniques de datation utilisées en géologie ?

Quelles difficultés un élève de 1ère pourrait avoir avec la carte des anomalies magnétiques ?

Ouf après ces deux questions je me suis remise dans le bain.

Dans le BO il y a inscrit qu’il faut faire un historique, pensez -vous que votre leçon s’inscrit dans ce schéma ?

Pensez-vous qu’il est utile de faire une démonstration réalisée en 4ème

avec des élèves de 1ère S ? (en parlant de Tectoglob et des plaques)

J’ai dû défendre mon point de vue avec mes arguments puis répondre aux questions suivantes :

Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’ordinateur ?

Pourquoi avoir parlé du profil topographique ?

Quelles difficultés les élèves peuvent avoir avec la carte des âges des fonds océaniques ?

Comment réalise -t-on une telle carte ?

 

Puis à ma grande surprise, le jury m’a libérée 5 minutes avant la fin.

 

Bien évidemment je suis sortie en oubliant ma veste et j’ai dû aller supplier le préparateur de demander au jury si je pouvais revenir dans la salle pour la récupérer… Maladresse quand tu nous tiens.

Ma leçon était ni ratée, ni parfaite, elle me ressemblait, c’est celle que j’aurais faite avec mes élèves en classe.

En tenant compte de ma personnalité, de ma façon d’être, je n’aurais jamais pensé avoir 20/20 avec ces histoires de granite.

Je pense que cette note m’a été attribuée pour une seule et unique raison : la DÉMONSTRATION. C’est la chose la plus importante lorsqu’on enseigne les sciences.

 

Pourquoi je vous ai raconté toute ma leçon en détails ?

 

J’avais envie de vous montrer que ce n’est pas votre niveau tout au long de l’année qui compte, ce sont vos capacités à montrer que vous êtes prêt à prendre en charge une classe :

  • Que vous savez démontrer pour accompagner les élèves dans un raisonnement.
  • Que vous savez où chercher les informations.
  • Que vous savez faire des choix pédagogiques qui vous correspondent.
  • Que vous savez vous organiser.
  • Que vous pensez à vos élèves quand vous enseignez.

Les erreurs sont admises si ces critères sont respectés et de mon côté je suis là pour coacher mes étudiants tout au long de la préparation avancée pour qu’ils développent ces compétences.

Le 20/20 m’a été attribué uniquement pour que j’ai une chance de passer si mon autre oral se déroulait moins bien car le jury a vu que je maîtrisais en partie ces compétences.

Cela ne signifie pas qu’elle était parfaite, bien au contraire.

 

À votre tour de commencer à préparer l’éventuel 20/20 de votre oral !

 

 

Voici un petit exercice qui vous permettra de prendre du recul et mieux vous connaitre pour cartonner aux oraux.

III) Un exercice à faire pour mettre en pratique ces conseils.

 

→ En commentaires de cet article, je vous propose de m’expliquer :

  • Quels sont vos points forts sur des oraux ?
  • Quels sont les points faibles qui peuvent vous pénaliser lors des oraux ?
  • Ce que vous pouvez faire tout au long de l’année et au moment des oraux pour anticiper et pallier ces points faibles.

Je me ferais un plaisir de lire vos commentaires juste en dessous

10 Responses

  1. Annie

    Bonjour,

    Merci pour ton témoignage.

    Lors des oraux, mes points forts sont la capacité à associer des éléments de la vie du quotidien à une situation ainsi que l’aissance.

    Mes points faibles sont : si je ne metrise pas le sujet ou si je ne m’y attend pas, je peux perdre mes moyens et ne pas savoir quoi dire.

    Pour pallier ces points faibles, je peux m’entraîner régulièrement, dans différentes situation afin d’apprendre a anticiper et réagir rapidement.

    • Mathilde Martin

      Coucou Annie,

      C’est moi qui te remercie d’avoir joué le jeu de l’exercice ! J’espère qu’il t’a aidé à y voir plus clair dans tes objectifs pour les oraux 🙂
      En tout cas, tu as parfaitement raison, c’est en t’entraînant régulièrement et en anticipant que tu vas trouver des astuces qui te permettront de rebondir même si tu ne maîtrises pas le sujet.
      Une autre astuce c’est d’apprendre à faire confiance dans tes connaissances et tes capacités à rebondir. Je m’explique : imaginons que tu tombes sur une leçon sur la lignée humaine (je sais pourquoi je prends cet exemple, les candidats qui aiment et sont à l’aise sur cette thématique sont rares). En ayant anticipé, tu peux déjà savoir par exemple que le livre Sciences de la Terre et de l’Univers de Brahic possède un bon chapitre là dessus. Tu sais également en ayant préparé ta liste de livres chouchous pour les oraux que le « De Bonis » va dans les détails là dessus. Du coup d’un point de vue des connaissances tu sauras toujours quoi dire (en tout cas, tu auras toujours un truc à dire et pas rien ce qui est déjà bien). Ensuite, comme tu as anticipé et que tu es allée voir d’autres oraux la veille de ton oral, tu as pu un peu cibler les questions que le jury pose. Ca te permet de prendre 10min dans ta prep pour essayer d’anticiper là dessus à l’aide de tes livres. Tu connais également le programme donc les notions au niveau TS tu les maîtriseras ce qui te permettra de ne pas faire d’erreur là dessus. Enfin pour la partie « perdre ses moyens », tu auras travaillé toute l’année à construire tes compétences de prof. Or une compétence du prof c’est « savoir chercher les informations » donc tu peux t’aider de cette compétence pour montrer au jury que non tu ne perds pas tes moyens quand tu ne sais pas quelque chose (c’est humain de ne pas tout savoir !) mais tu sais rebondir ! En ça tu vas leur montrer que tu es apte à gérer une classe et à exercer ton métier car au lieu de perdre tes moyens tu vas utiliser ton énergie pour trouver des solutions et au lieu de dire des bêtises, tu seras capable de raisonner devant lui pour émettre des hypothèses pour répondre à ses questions. Ta leçon ne sera pas parfaite mais le jury verra qu’il peut te confier une classe et si tu es prudente quand tu parles et que tu fais attention au finalisme et à être juste et rigoureuse sur des notions clés sur cette thématique (comme la sélection naturelle) ça peut passer même si ce n’est pas ton sujet de prédilection 🙂

      Du coup ne jamais partir défaitiste si tu ne maîtrises pas le sujet : dis toi que c’est un bon moyen de montrer de quoi tu es capable en termes de compétences !

      Bon courage pour tes révisions et n’hésite pas si jamais tu as besoin de conseils !

  2. Annie

    Bonjour,

    Tes conseils sont simples, compréhensible et je t’en remercie. Maintenant c’est à moi de jouer.

    Je passe le CAPES en 2020, pour cela, aurait tu des conseils pour préparer les écrits stp ?

    • Mathilde Martin

      Bien sûr et tu vas y arriver c’est certain !

      Alors je te propose de rejoindre ma communauté d’entraide sur Facebook, pour le moment le groupe est en vacances mais d’ici la semaine prochaine il va repasser aux couleurs des écrits et je vais publier de nombreux conseils pour organiser ses révisions et préparer les écrits ! Je pense que c’est plus simple comme ça 🙂
      De la même façon dès la semaine prochaine, je reprendrai l’écriture des newsletters par email et j’y ajouterais de nombreux conseils 🙂

      Pour rejoindre la communauté tu peux cliquer sur le lien d’inscription ci-dessous et après l’inscription tu auras le lien vers le groupe Facebook : https://prepa-capes-svt.fr/communaute-dentraide/

  3. Magali

    Bonjour,
    merci pour tes conseils et ton témoignage qui motive !
    Mes points forts : Etant bonne élève je suis organisée et plutôt doué pour « faire ce qu’on attend de moi » (surtout que je suis relativement à l’aise à l’oral).
    Mes points faibles : Du coup,ce qui me stress vraiment ce sont les manipulations car je passe le concours en candidat libre .. je suis au début de ma préparation mais la préparation de ces « TP » me parait impossible seule ! tu parles également de « livre chouchou ». Est-il vraiment essentiel dans une préparation de lire mille et un livre et de retenir leur contenu ? C’est à dire 1 ou 2 livre sur chaque sujet ? Je pensais me concentrer sur des livres contenant le principal (« j’apprends » BCPST biologie 1ère année Dunod par exemple). (car en plus, étant maman d’un petit bébé, c’est difficile pour moi de trouver du temps seule pour aller à la bibliothèque et financièrement je ne peux pas acheter tous les livres de bio/géol)
    Merci !

    • Mathilde Martin

      Bonjour Magali,

      C’est génial tu vas pouvoir t’appuyer sur tes points forts ! Il existe des moyens pour s’entraîner aux TP, tu peux par exemple rejoindre une association, effectuer des stages en établissement ou bien te documenter en ligne sur les sites des différentes académies.
      Oui la liste chouchou est très importante, d’autant plus que tu t’entraînes actuellement sur des livres qui ne sont pas présents à la liste du concours donc ils ne seront pas disponibles le jour des oraux :). La liste des livres est disponible dans les rapports du jury. Il ne faut pas retenir le contenu mais savoir que tu peux t’appuyer dessus en cas de besoin lors des oraux. Tu peux par exemple étudier les tables des matières de ces livres. Cela fait partie de la préparation pour les oraux sinon le jour J tu vas perdre beaucoup de temps dans ta préparation 🙂

      Bon courage à toi 🙂

      Mathilde

  4. Elia Barjolle

    Bonjour Mathilde,

    Je me retrouve beaucoup dans ton profil, ce qui me rassure ! J’adore enseigner, ce métier me correspond entièrement et je sais pourquoi je veux devenir prof de SVT ! Mais ce concours me donne de l’urticaire ….

    Mes points faibles sont un manque crucial de confiance en moi, le stress qui en découle et la peur de décevoir mon entourage (qui ne cesse de me dire que je suis largement capable d’avoir ce concours !).

    Mes points forts sont que j’ai conscience de ces points faibles et je travaille dessus depuis plusieurs années. J’ai appris à m’écouter et je sais quand je vais dérailler. Je peux compter sur mon entourage dans les moments de gros doutes. Je suis une personne organisée.

    Il faut que je m’entraîne régulièrement, que je prenne du recul sur les épreuves et que je sache où aller chercher les informations qu’il me manque. Faire une liste « chouchou » est une super idée, je vais travailler là-dessus !

    • Mathilde Martin

      Coucou Elia,

      Je suis désolée pour le temps de réponse à ton commentaire il y a eu un souci dans mon système de notification et je n’ai pas été informée mais ce souci est réglé. Tu as complètement raison sur tes points forts, tu n’imagines pas l’atout que c’est d’avoir conscience de ses points faibles. Et des points faibles on en a tous ! Cela te permet de travailler dessus au quotidien et de mieux réussir à les gérer. Tu verras, l’entraînement t’aidera à prendre confiance et je suis là pour ça aussi en tant que coache !

  5. Margot

    Bonjour,

    Merci pour ce cours rassurant. Je me retrouve beaucoup dans votre profil candidat, parcours scolaire similaire, difficultés similaires et état d’esprit semblable…: merci pour cet exemple qui me donne de l’espoir dans mes possibilités d’obtenir le CAPES!

    Je n’ai eu que très peu d’épreuves orales pour m’entrainer au cours de mes études ce qui rend l’exercice difficile.
    Point faible: Manque de connaissance entrainant la perte de mes moyens, peur de dire une bêtise, de ne pas savoir répondre aux questions, stress.
    Point fort: Capacité a rebondir si échange avec l’examinateur, organisation.

    J’ai besoin de m’entrainer sérieusement sur ce type d’épreuve afin d’acquérir de l’expérience et de me connaitre. De découvrir mes atout et mes défauts afin de travailler dessus et de construire une base orale solide sur laquelle je pourrai m’appuyer pour le concours.

    Merci pour la liste des étapes réalisées pour votre préparation: je compte m’en inspirer!

    • Mathilde Martin

      Bonjour Margot,

      Il n’y a rien de mieux que de se filmer lorsqu’on fait un oral blanc ! Cela aide à se rendre compte du manque de compétences et de connaissances pour mieux les travailler par la suite :).

      Attention à ne pas confondre les oraux des études (comme les présentations orales qu’on peut faire à la fac) et les oraux du capes, on est sur des exercices complètement différents avec des compétences exigées différentes. Le mieux est de bien lire le rapport du jury qui détaille ses attentes.

      Belle journée à vous

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