Organiser son plan grâce au Mind-Mapping

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COMMENT LE MIND-MAPPING peut vous aider à vous organiser ?

 

Si vous souhaitez découvrir d’autres astuces pour vous organiser, concentrez-vous sur la théorie du voilier.

Le cours précédent de la formation gratuite vous a démontré l’importance dinclure des moments d’entrainement régulièrement dans votre planning de révision du CAPES de SVT.

Que vous vous entraînez aux épreuves écrites d’admissibilité ou aux épreuves orales d’admission, votre but sera toujours de vous rapprocher au maximum de la grille de correction du jury.

Taper dans le mil de la grille de correction n’est pas chose simple. Il est très courant de tomber dans le hors sujet aux écrits et aux oraux.

Le risque majeur du hors sujet est de perdre du temps sur des notions qui ne vous apportent pas de point au détriment de celles qui sont attendues par le jury.

L’autre aspect que nous redoutons tous quand nous découvrons le sujet le jour J c’est la page blanche.

Ce moment de flottement où l’on se demande ce que l’on va bien pouvoir raconter au jury et où certains d’entre-nous finissent parfois par se demander ce qu’ils font là.

 

Pour réussir à viser la grille de correction, il faut avant-tout un bon brouillon.

 

Nous avons tous notre propre méthode pour rédiger ce fameux brouillon :

  • Certains noircissent des pages et des pages de textes et d’explications
  • Certains travaillent uniquement sur les schémas bilans
  • Certains font des listes interminables de mots-clés
  • Certains rédigent un, deux, trois, parfois quatre plans différents avant de se lancer

 

Il y a probablement autant de méthodes que de copies différentes au CAPES.

 

Personne d’autre que vous ne peut décider de la validité de ces méthodes selon votre schéma de pensée.

En vous disant de faire un bon brouillon, je ne fais que repousser le problème plus loin. Au lieu d’avoir peur de la copie blanche, vous aurez tendance à craindre le brouillon blanc. Le hors sujet que vous vous apprêtez à faire sera également présent sur votre brouillon.

Le brouillon n’est pas la solution à notre problème.

 

Comment faire pour s’assurer d’avoir parlé de tous les attendus du sujet sans faire de hors sujet ?

 

Nous allons tout d’abord étudier différents cas pratiques pour vous montrer l’importance de l’organisation de votre schéma de pensée au moment de rédiger votre brouillon.

Puis je dévoilerai mon astuce n°1 pour viser la grille sans se stresser : le MIND-MAPPING.

A la fin de cet article, je vous proposerai mes techniques pour que le MIND-MAPPING devienne l’allié de tous vos plans ainsi qu’un exercice de mise en pratique.

 

Vous pouvez trouver ci-dessous le plan de cet article :

I) Cas pratiques : j’organise ma façon de penser mon brouillon.

II) Viser le bon plan avec le Mind-Mapping.

III) Débuter facilement avec le Mind-Mapping

IV) Un exercice à faire pour appliquer ces conseils !

 

mind-mapping capes svt

 

Cas pratiques : j’organise ma façon de penser mon brouillon.

 

Il y a quelques mois, j’ai interrogé les étudiants que je forme pour connaître les méthodes qu’ils utilisent pour rédiger leur brouillon.

 

Dans mon questionnaire, j’ai posé à tous mes élèves la question suivante :

Quelles sont les étapes que tu réalises dans l’ordre pour commencer à rédiger ton brouillon ?

La seconde partie de mon enquête portait sur le sentiment que ressentais mes élèves concernant leur façon d’avoir répondu au sujet.

Penses-tu que ton plan aborde l’intégralité des notions attendues dans le sujet ?

Et enfin la troisième question prenait en compte la problématique du hors sujet.

D’après toi, est-ce que toutes les notions que tu as abordées entrent dans le sujet ?

 

J’ai été surprise par la diversité des méthodes et par le fait que malgré ces façons de faire différentes, mes étudiants rencontraient tous le même problème : la difficulté à délimiter le sujet.

 

Prenons l’exemple de Nicolas qui faisait ses brouillons de la manière suivante :

  • Il lisait le sujet plusieurs fois.
  • Rédigeait une introduction.
  • Rédigeait une problématique.
  • Faisait l’inventaire des notions qu’il pouvait faire rentrer dans la problématique
  • Concevait son plan
  • Rédigeait la conclusion.

 

 

Il n’avait jamais le sentiment d’avoir oublié quelque chose mais il pensait toujours être hors sujet sur quelques aspects de sa copie.

Son sentiment était qu’il avait tendance à se laisser emporter au moment de la rédaction ce qui lui faisait perdre du temps.

L’autoanalyse de Nicolas sur sa gestion du temps était très juste. Son plan n’était pas suffisamment détaillé sur son brouillon ce qui l’obligeait à en rajouter toujours plus au moment de la rédaction. La conséquence de cette façon de faire : il n’avait plus assez de recul pour cibler le sujet.

Au fur et à mesure de nos échanges, nous avons trouvé un second point à optimiser dans la méthode de Nicolas. Il délimite son sujet d’après sa problématique et non d’après le sujet lui-même.

 

Cela lui fait prendre de grands risques car si sa problématique n’est pas la bonne, toute sa copie peut se retrouver hors-sujet.

 

Quel moment est-il le plus judicieux pour délimiter le sujet ?

 

Pour comprendre ensemble  abordons la réponse au questionnaire de Samia.

“Pour faire mon brouillon :

  • Je lis d’abord le sujet et je le réécris sur mon brouillon
  • Je définis les mots importants du sujet
  • Je construis ma problématique
  • Je rédige une introduction
  • Je fais une liste de mots-clés que j’organise pour créer mon plan
  • Dans chaque partie, je note le mot-clé et l’exemple associé
  • Je rédige une conclusion

Je ne suis jamais sûre de mettre ce qu’il faut dans mes parties, il me manque souvent des éléments. J’ai l’impression de perdre du temps sur mon brouillon.”

 

Dans sa façon de faire son brouillon, Samia a pu aider Nicolas a optimiser le sien.

En effet, Samia a tendance à détailler le contenu de son plan ce qui lui permet de commencer la rédaction en ayant une vue d’ensemble sur sa copie.

Elle peut alors se consacrer pleinement à la tournure de ses phrases et à l’aspect démonstratif de sa rédaction.

 

Elle associe un exemple dès le départ à chaque notion

 

Cela qui met en avant sa compréhension de la démarche scientifique dans sa copie.

Evidemment cela lui prend plus de temps au brouillon mais ce n’est pas une perte de temps car les exemples et la cohérence des différentes parties de sa copie entre-elles vont lui faire gagner des points.

En ce qui concerne la délimitation du sujet, on voit que Samia l’associe à la définition des termes du sujet. C’est un bon commencement.

La majorité des méthodes des étudiants que j’ai analysées intègrent le fameux brainstorming de mots clés après avoir construit la problématique.

Du coup la liste des mots clés de ces étudiants dépend à chaque fois de leur problématique et ils se retrouvent dans la même situation que Nicolas ou Samia. J’ai moi aussi travaillé de cette façon pendant de nombreuses années avant de chercher une autre solution.

 

Et si rédiger la problématique n’était pas la première chose à faire après avoir lu le sujet ?

 

Imaginons que vous héritez d’un terrain d’une surface inconnue sur lequel vous souhaitez construire une maison. Vous vous rendez sur ce terrain pour le découvrir. Qu’est-ce que vous feriez après avoir vu ce terrain ? Vous dessinez le plan de la maison avant de connaître la surface totale ou vous le délimitez pour connaître la taille de la maison que vous pourrez construire dessus ?

 

Pour le plan des épreuves écrites et orales du CAPES de SVT, c’est exactement la même chose.

 

Il vaut mieux délimiter le sujet avant de créer une problématique.

 

Vous êtes alors sûr de bien répondre à la question posée par le sujet et non par la problématique (qui n’est pas toujours la bonne).

 

Dans ce cas, les étapes du brouillon sont organisées dans l’ordre suivant :

  • Lire le sujet (le réécrire si besoin)
  • Définir les termes du sujet (soyez attentifs au pluriel/au singulier, aux échelles, le “et”, le “ou”…)
  • Réfléchissez à ce qui peut être exclu d’office du sujet.
  • Définir le problème global soulevé par le sujet et trouvez une accroche qui le met en avant.
  • Listez ensuite toutes les notions, les exemples, les schémas qui vous semblent importantes d’apparaître sur votre copie, c’est ce que j’appelle le brainstorming.
  • Rédigez une problématique qui formule et englobe le problème posé par le sujet.
  • Regroupez vos idées et faites du tri pour en faire un plan détaillé (avec les notions et exemples)
  • Rédigez la conclusion.

 

Vous l’aurez compris, impossible de délimiter correctement le sujet si la partie brainstorming n’est pas complète. Passons aux choses concrètes avec une astuce pour réussir cette étape de brainstorming.

 

Viser le bon plan avec le Mind-Mapping.

 

Que vous soyez candidat libre ou bien en préparation dans une université, le Mind-Mapping peut être une bonne solution pour être sûr d’avoir bien balayé tout le programme du CAPES lorsque vous faites votre brouillon.

 

En quoi consiste le Mind-Mapping ?

Il s’agit d’une méthode de travail qui consiste à organiser ses idées sous la forme de cartes heuristiques ou cartes mentales. Le but de ce procédé est de vous aider à mémoriser les informations mais aussi à les organiser.

Elle permet d’associer les informations selon une arborescence dynamique.

 

Pourquoi le Mind-Mapping est très efficace pour faire du brainstorming ?

L’idée est de vous créer un schéma de réflexion qui balaie tout le programme du CAPES en Sciences de la Vie et de la Terre.

Au fur et à mesure que vous vous appropriez ce schéma de pensée qui vous est propre, vous gagnez en automatismes et vous pourrez plus facilement brainstormer sur un sujet donné.

Cela paraît un peu complexe mais nous allons travailler tout de suite sur un exemple.

 

Débuter facilement avec le Mind-Mapping

Carte mentale élaborée sur la thématique « Réussir son CAPES de SVT »

 

Pour construire une carte mentale, il faut tout d’abord écrire le mot-clé ou l’idée centrale à travailler au centre de votre feuille.

Cela peut être un mot clé du sujet ou bien une partie du sujet.

Puis on connecte des branches à partir de cette idée centrale sur lesquelles on écrira les idées associées. Il est possible d’ajouter des branches de deuxième ou de troisième niveau et ainsi de suite jusqu’à préciser au maximum votre pensée.

Ces branches reflètent la façon dont votre cerveau fonctionne, elles sont incurvées car les idées ne sont pas statiques. Il est recommandé d’écrire un mot par branche pour éviter que l’arborescence ne soit trop rigide.

Le mot doit être de la même longueur que la branche afin de faciliter la visualisation pour le cerveau. Il ne faut jamais déconnecter les branches.

Enfin il est très important d’utiliser des couleurs pour mieux s’y retrouver. Chaque branche principale est d’une couleur différente et les sous-branches reprennent cette même couleur.

Il est bien sûr tout à fait possible d’adapter cette technique selon vos besoins et vos façons de penser. Nous avons chacun notre propre façon de créer des associations d’idées.

 

Il est possible par exemple de :

  • Créer des domaines de couleur correspondant aux différentes disciplines de la biologie : biologie cellulaire en bleu, génétique en rouge, etc…
  • Créer des domaines de couleur en fonction des cours que vous avez eu à la fac : physiologie végétale en vert, physiologie animale en violet…
  • Créer des domaines de couleur en fonction des chapitres que vous avez élaborés, des classeurs que vous avez à la maison…
  • Créer des domaines avec les fameuses questions : Qui, quoi, quand, où, comment, combien, causes, conséquences, origines

 

Puis lorsque vous brainstormez le jour J, il ne vous restera qu’à décliner ces différents couleurs et voir si des notions qui appartiennent à ces domaines peuvent entrer dans le sujet.

 

Il existe d’autres techniques que le Mind-Mapping pour brainstormer, vous pouvez balayer le programme :

  • Par fiche
  • Par discipline
  • Par échelle

 

Si le Mind-Mapping vous intéresse, je vous conseille les excellents livres suivants :

  • Mind-Map, dessine-moi l’intelligence de Tony Buzan
  • Objectif mémoire de Hélène Weber

 

Un exercice pour s’essayer au Mind-mapping

→ En commentaires de cet article, je vous propose de m’expliquer :

  • Quelles sont les étapes que vous réalisez lorsque vous faites votre brouillon ?
  • Quels sont vos points faibles ?  Le “HS”? Le “il manque des aspects du sujet” ?
  • Sur un brouillon, essayez de mettre au point une carte mentale générale avec comme thématique centrale : “Sciences de la vie”. Vous pouvez trouver la mienne ci-dessous (à ne consulter qu’après avoir fait la vôtre !)
  • Quels sont vos ressentis ? Cela vous paraît compliqué ou au contraire trop facile ?

 

Je me ferais un plaisir de lire vos commentaires juste en dessous !

 

Un exemple de carte mentale « Sciences de la Vie »

6 Responses

  1. Valérie

    Je lis le sujet. J’essaye de définir les mots du sujet. Je mets des flèches pour noter à quoi cela me renvoi. Si je pense à un schéma ou un exemple, je le note pour ne pas oublier. En fonction du sujet et par rapport à ce à quoi cela me fait penser je fais le plan. Je rédige l’introduction en fonction du sujet, je défini la problématique et j’annonce les différentes parties de mon développement en fonction de mon plan. Pour le plan, pour chaque partie j’essaye d’avoir au moins deux idées, chaque idée étant associé à un exemple ou un schéma ou les deux.
    Le problème est qu’il faut avoir suffisamment de connaissance pour avoir un plan très détailler pour pouvoir rédiger.
    Et moi j’ai un problème de rédaction, peut être par manque de connaissance et de difficulté à synthétiser.

    Pour ce qui est de la carte mentale sur les sciences de la vie. Je trouve l’exercice très intéressant. Je trouve que cela permet d’établir des liens entre les différents domaines des sciences de la vie. En complétant de façon détaillé chaque branche en rajoutant les notions, les exemples, les schémas associés. Je pense que cela peut aider à avoir un fil conducteur et avec déjà une vue d’ensemble quelque soit le sujet. Pour moi la difficulté est d’avoir suffisamment de connaissance pour la compléter au mieux. Mais je pense que cela permet au cerveau de s’exercer à ouvrir et fermer des cases afin de mettre en relation les notions
    .

    • Mathilde Martin

      Bonjour Valérie,

      Je pense que le meilleur moyen pour vous de débloquer la situation est de vous lancer. Lancez-vous dans un plan, rédigez sans vous juger, vous vous jugerez quand vous vous autocorrigerez. Si vous jugez la quantité des connaissances que vous mettez dans votre plan avant-même de commencer à rédiger, vous posez des barrières, libérez-vous et lancez-vous. Ensuite quand vous vous corrigerez à l’aide des rapports du jury, vous pourrez faire une liste de ce qu’il vous manquait comme connaissance et les apprendre par la suite.

  2. margot

    Bonjour,

    Merci pour cette méthodologie sur le brouillon qui est un atout essentiel.
    Personnellement j’ai tendance a me focaliser sur les verbes et les mots clés du sujet afin de poser la problématique. La lecture de cet article me confirme que ce n’est pas la meilleur des solutions et que la problématique arrive après. Je cherche souvent également a utiliser le plan de mon propre cours afin de construire le plan de ma rédaction. Cela m’emmène souvent souvent sur le hors sujet, soit j’en fait trop, soit pas assez, mais dans tout les cas je ne colle pas avec las attendus. De plus, si jamais je n’arrive pas a me remémorer certains détails du plan, cela me fait paniquer de peur d’oublier des choses et de commettre des imprécisions.
    La liste de brouillon présentée au dessus me parait bien mieux organisée que ma méthode assez floue. Merci pour ces conseils.

    Ma carte mentale parait illisible, je pense avoir voulu en mettre trop et détailler beaucoup plus que nécessaire. Je trouve cet exercice intéressant mais difficile a réaliser. Le classement des notions au fur et a mesure m’amène régulièrement a tout redécaler. Un véritable méli-mélo. La carte mentale présentée ci-dessus est bien plus synthétique et clair. C’est un outil important permettant de se repérer facilement et faisant réaliser un travail de mémoire très utile.

    Merci pour ces conseils.

    • Mathilde Martin

      Bonjour Margot,

      Vous avez raison, le fait de chercher à utiliser le plan de votre cours pour réaliser votre plan n’est pas la bonne option (il est mieux de s’en rendre compte maintenant que le jour J je vous rassure 🙂 ). En effet, dites-vous bien qu’apprendre par coeur un plan, des notions, des schémas, avec le temps nécessaire tout le monde peut le faire. Cela ne permet en rien de savoir si vous êtes prête et faite pour le métier ou pas donc ce n’est pas du tout ça qui vous donnera votre place au concours. Il y avait une pub à l’époque pour le Poker qui disait : l’important ce n’est pas les cartes, c’est ce que vous en faites. Au capes c’est la même chose, le jury s’en fiche du plan que votre prof a construit, c’est votre logique, votre plan à vous qui l’intéresse et croyez-moi on le voit tout de suite quand on corrige une copie lorsque c’est le plan du candidat ou le plan de quelqu’un d’autre :).
      Je vous recommande à 100% de commencer vos entraînements par vous focaliser là-dessus : un sujet – une intro détaillée et un plan détaillé, jusqu’à ce que vous puissiez vous détacher de vos cours.
      J’ai également l’habitude depuis le temps que j’accompagne les candidats au concours de voir que les candidats (qui se sont entraînés à faire des plans) réussissent mieux sur les sujets qu’ils ne maîtrisent pas simplement par qu’ils font l’effort de réfléchir de A à Z sur leur sujet, ils font donc une démarche complète et la transcrivent dans leur copie. Alors qu’un candidat qui maîtrise le sujet aura tendance à faire des impasses sur cette réflexion et à « balancer ce qu’il sait » dans sa copie. On restera alors sur un sujet traité en superficie et la démarche ne sera pas évidente. C’est dans ces situations-là que le candidat ne met pas en avant ses compétences et perd des points.

      L’entraînement est la meilleure des solutions pour avancer sur cette problématique tout à fait normale chez la plupart des candidats !

      Je vous encourage,

      Mathilde

  3. Mathilde BONIN

    Je commence par lire le sujet et le reecrire. Dedans je prends les mots clés et je note a ce qu’ils me renvoient et je les definie. Generalement je fais mon plan apres en notant les exemples que j’ai en tete ou les schemas. Puis je fais mon intro et ma problematique. Souvent j’ecris egalement ma conclusion.
    J’ai tendance a ne pas ectire une bonne problematique. Le plan est souvent correcte mais la problematique ne correspond pas forcement a ce que j’explique.
    Il m’arrive de faire du hors sujet sur les exemples (je les melanges ou ne prends pas les bons).

    Ma carte mentale est assez flou. Il y a a la fois trpp et pas assez. Je pense que c’est un bon exercice et je vais m’y entrainer. Je ne sais pas toujours quoi mettre pour un theme ou alors je cherche a en dire de trop.

    • Mathilde Martin

      Hello Mathilde,

      D’avance je peux te dire que c’est normal que ta problématique ne soit pas bonne car tu travailles au brouillon à l’envers. Il faut bien comprendre et je l’explique de manière très détaillée dans le livre (pour rebondir sur ta question de l’autre jour) que l’accroche et la problématique sont les éléments les plus importants de ta copie. Avant même ton brainstorming tu dois quasiment déjà avoir une accroche et soulevé le problème lié à ton sujet. Ton plan tu dois le concevoir d’après ta problématique après le brainstorming. Sinon tu peux être sûre que tu tombes à côté du problème que le jury te demande de résoudre.

      – L’accroche est un élément précis, un exemple qui te permet de soulever le problème global posé par le sujet
      – Ensuite la problématique formule ce problème sous la forme d’une question ouverte.
      – Puis le plan explique les différentes étapes qui vont te permettre de le résoudre.

      Si tu créés les étapes avant même d’avoir cerné le problème tu peux être sûre de tomber à côté du sujet. Donc vraiment je te recommande de commencer par là pour tes entraînements 🙂 c’est tout à fait normal au début mais quand tu auras acquis ces éléments je te promets que tu auras déjà fait un gros pas en avant vers la réussite 🙂

      Pour ta carte mentale c’est la même chose c’est parce que tu n’as pas défini le problème global du sujet en amont, le faire t’aidera à cerner quoi mettre dedans 🙂

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